- Restauration de Meubles -
- Nos restaurations -
Fauteuils et chaises restaurés dans mon atelier
Page 1 / 2
Atelier Bence
9, rue Lejemptel
94300 Vincennes
Portable : + 33 (0)6 60 17 30 71
E-mail : atelierbence@gmail.com
Accès au plan
CI-DESSOUS QUELQUES PHOTOS DE FAUTEUILS ET CHAISES RESTAURÉS
Fauteuil d'époque Empire
Avant restauration
Après restauration
→ En savoir un peu plus sur ce fauteuil ←
Titre de roi de Rome
La Constitution du 28 floréal an XII (18 mai 1804) octroie le titre de « prince impérial » au fils aîné de l'Empereur.
Le jeune prince reçoit, dès sa naissance, le titre de roi de Rome en vertu de l'article 7 du sénatus-consulte du 17 février 1810 dont le titre premier était intitulé "De la réunion des États de Rome à l'Empire". Ce titre rappelait au pape Pie VII que Rome n'était plus que le chef-lieu de l'un des 130 départements français. L'article 10 du sénatus-consulte prévoyait que les empereurs des Français, après avoir été couronnés à Notre-Dame de Paris, le seraient également dans Saint-Pierre de Rome, « avant la dixième année de leur règne », ce qui peut laisser entendre que l'Empereur prévoyait peut-être pour lui-même une telle cérémonie par analogie avec le couronnement de Charlemagne en 800, cérémonie à laquelle il aurait pu associer son fils. L'Empereur avait envisagé de faire couronner son fils roi de Rome par le pape mais la dégradation des relations avec ce dernier et la chute de l'Empire français empêcha la réalisation de ce projet.
Prince de Parme
Le 4 avril 1814, Napoléon rédige un acte d'abdication réservant les droits de son fils. Le 6 avril 1814, Napoléon doit finalement renoncer à la couronne pour lui et sa descendance. Napoléon fit ses adieux à ses troupes le 20 avril 1814 à Fontainebleau et partit pour l'île d'Elbe. Un convoi emmenant Marie-Louise et son fils à Vienne partit le 23 avril 1814. Son règne théorique fut de 2 jours en 1814, ce qui justifie son titre de Napoléon II — de même que Jean Ier, dit le Posthume, roi nouveau-né qui ne régna que 5 jours en 1316.
Par le traité de Fontainebleau du 11 avril 1814, il fut nommé prince de Parme, étant le fils et l'héritier de la nouvelle duchesse souveraine de Parme, Plaisance et Guastalla. Cependant, le traité du 10 juin 1817 retira définitivement au fils de Marie-Louise à la fois son titre de prince et ses droits sur Parme qui avaient déjà été remis en cause par l'article 99 de l'acte du congrès de Vienne du 9 juin 1815 et désormais dévolus aux Bourbon-Parme, qui succédèrent à la duchesse.
Marie-Louise finit par laisser son fils à Vienne pour s'en aller régner à Parme à titre viager. Certains soutinrent que son fils était un bâtard au motif que le mariage de Joséphine avec Napoléon n'avait pas été annulé par le pape en personne.
Prince impérial et Empereur des Français
Sous les Cent-Jours, l'acte additionnel aux constitutions de l'empire du 22 avril 1815 rendit au fils de Napoléon Ier restauré le titre de prince impérial. À la fin des Cent-Jours, l'abdication faite au palais de l'Élysée le 22 juin 1815 indique : « Ma vie politique est terminée, et je proclame mon fils, sous le titre de Napoléon II, empereur des Français. » Cette proclamation est approuvée par le Parlement, Chambre des Représentants et Chambre des Pairs.
Une commission de gouvernement se met en place pour établir - en principe - la régence du nouvel empereur, âgé de quatre ans et qui se trouve alors à Vienne, mais les actes qu'elle promulgue ne font pas référence à Napoléon II et sont rédigés "Au nom du Peuple français" dès le 26 juin 1815. L'avancée des troupes britanniques et prussiennes jusqu'à Paris, après leur victoire à Waterloo, amène cette commission à se séparer le 7 juillet 1815 et Louis XVIII entre à Paris le 8 juillet 1815 pour y régner à nouveau.
Napoléon II aura été de droit empereur des Français en son absence, durant deux semaines. C'est en raison de ce règne légal, bien que très court, de Napoléon II que Louis-Napoléon Bonaparte se proclama empereur des Français sous le nom de Napoléon III.
Le surnom de l'Aiglon lui vient de poèmes de Victor Hugo écrits en 1852, par analogie à son père Napoléon Ier surnommé l'Aigle. Parler du Fils de l'homme marque un degré supplémentaire dans la mystique napoléonienne.
Fermer la fenêtre
Fauteuil à châssis d'époque Louis XV
Avant restauration
Après restauration
→ Historique du fauteuil à châssis ←
C'est vers 1725 - 1730 que l'on inventera les sièges "châssis" amovibles. Cette invention permettait de changer les garnitures d'étoffes (ou châssis) Selon les goûts et les saisons. Elle reprenait une solution plus empirique que l'on trouve parfois sur les sièges Louis XIV recouverts de tissu emmanché "à housse". Cette exception mise à part, tous les sièges étaient jusqu'à cette date "à garnir", c'est-à-dire leur étoffe fixée définitivement par des clous. Ce qui obligeait, si l'on était exigeant et raffiné, De posséder des sièges pour l'été et des sièges pour l'hiver. Ces deux types de garnitures coexistèrent tout au long du XVIII ème siècle.
Dans les années qui suivirent l'apparition des sièges "à châssis", les menuisiers crurent bon de simuler par le décor l'apparence des anciennes garnitures fixes. Ainsi voit-on des moulurations en forme de lacets ou de clous demi-bombés.
Toutefois, le nombre de sièges Régence garnis est nettement plus important que celui des sièges "à châssis". Par ailleurs, cette époque sera aussi celle où l'on rencontrera le plus de sièges à cannes.
Fermer la fenêtre
Fauteuil de bureau d'époque Louis XV
Avant restauration
Après restauration
Fauteuil d'époque Louis XV estampillé E. Meunier
Avant restauration
Après restauration
Chaise d'époque Louis XV
Avant restauration
Après restauration
Duchesse brisée
Avant restauration
Après restauration
Chaise Thonet
Avant restauration
Après restauration
Fauteuil de Bureau d'époque Charles X
estampillé de Jacob Desmalter
Avant restauration
Avant restauration
Avant restauration
Après restauration
Estampille de Jacob Desmalter
Fauteuil Thonet
Avant restauration
Après restauration
→ Historique du fauteuil Thonet ←
Michael Thonet
Michael Thonet crée en 1819 une petite entreprise de meubles. En parallèle, il expérimente des assemblages et des manières de courber le bois.
Il est repéré par le prince Clemens Metternich, chancelier d’Autriche, qui devient son admirateur et protecteur. Grâce à lui, il se rend en 1842 à Vienne, où il présente ses réalisations à l'empereur.
Employé par Clémens List, le principal ébéniste viennois, celui-ci le recommande à l'architecte anglais du prince de Liechtenstein, et il se voit confier la réalisation du mobilier - chaises dites "volantes" et du parquet du palais Liechtenstein.
En 1851 il décide de créer une nouvelle entreprise, et y développe la chaise n°14 qu'il créé pour répondre à la commande d'Anna Daum, directrice du café Daum, qui rêve de "chaises pratiques, élégantes et peu encombrantes", dont elles porteront le nom, et les commandes s’enchaînent alors très vite. Thonet décide de la produire en série : elle deviendra son premier modèle industriel et fera son succès.
En juillet 1851, Thonet présente une série de ses derniers meubles à l’exposition universelle de Londres, et il reçoit la médaille de Bronze, ce qui contribue à sa notoriété internationale. Devant l’affluence des commandes, il développe ses installations et achète sa première machine à vapeur. Une quarantaine d'employés travaillent dans l’entreprise quand il la transmet à ses cinq fils, dont un chimiste ; il continuera en réalité à la diriger jusqu’à sa mort.
La chaise n° 14 est un véritable best-seller et une «icône» du design mobilier industriel, avec des lignes simples et élégantes, qui aurait été vendue à plus de 50 millions d’exemplaires dans le monde de 1859 à 1910. Elle continue de s’imposer aujourd’hui comme la chaise bistrot de référence, qui se monte, se démonte, se transporte facilement, avec un prix très abordable.
Estampilles de Thonet
Fermer la fenêtre
Chaise de style Louis XV
Avant restauration
Après restauration
Fauteuil d'époque Louis XV
estampillé de François Reuze
Avant restauration
Après restauration
Estampille de François Reuze