- Restauration de Meubles -
LETTRE D
DAGUERRE Dominique
Ébéniste "De l'hôtel Thélusson, nous allâmes chez Desguerres, marchand ébéniste fameux, demeurant rue Saint-Honoré, pour y voir des meubles. On ne pouvait approcher de son magasin, tant il y avait du monde, la foule se pressait devant un buffet de salle à manger d'un travail admirable. Il devait être porté en Angleterre chez le duc de Northumberland." (Baronne d'Oberkirsch, Mémoires, 1784).
DAHLIN Nils
Nils Dahlin (Mort le 4 novembre 1787) - Ébéniste suédois. Maître à Stockholm en 1761. Il signait N. Dahlin. Cet habile ébéniste imitait avec talent les meubles français et employait une estampille très analogue à celles des menuisiers parisiens.
DAHLSTROM Karl-Fredrik
Karl-Fredrik Dahlstrom - Ébéniste suédois, obtint des lettres de maîtrise à Stockholm le 29 avril 1765. Sa signature figure sur une belle commode de style Louis XV, en marqueterie à décor de rinceaux et de fleurs, qui fait partie du mobilier royal de Suède au palais de Stockholm.
DAMIANO Fra Francesco
Artiste italien. Inventeur d'un genre de marqueterie qu'il appliqua aux stalles du choeur de l'église des Dominicains, à Bologne. Ces stalles furent ornées de pièces de bois de diverses couleurs, puis rapportées avec beaucoup d'art et formant des tableaux qui représentent des épisodes de l'Écriture sainte.
DANDRILLON
Dandrillon - Doreur. Paris. Il inventa un procédé pour dorer sur bois en or mat et bruni sans blanc d'apprêt.
DANEAU P.-F.
P.-F. Daneau - Travaillait probablement aux environs de Paris d'après le comte de Salverte. Il est cité pour avoir fabriqué, dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, des meubles de qualité courante.
DANKBAR Karl
Karl Dankbar - Ébéniste autrichien, sous le règne de l'empereur Joseph II. A. de Champeaux a mentionné dans son livre sur le Meuble un petit bureau de style classique, en bois de rapport, à perssonnages et paysages sur fond blanc, signé dans la marqueterie: Karl Dankbar in Wien.
DANNINVAL Nicolazo
Nicolazo Danninval - ébéniste. Reçu maître à Paris le 18 septembre 1788. Il exploita jusqu'au début de l'Empire un fonds de marchand de meubles, rue Saint-honoré à la Tête noire. On a trouvé sa marque sur une table Louis XVI en acajou.
DAUTRICHE Jacques Van
Jacques Van Oostenryk dit Dautriche. Maître le 24 mai 1765. Fournisseur de la couronne sous Louis XV. I exécuta de belles commodes.
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Venu des Pays Bas, Jacques Van Oostenryk qui se faisait appeler Dautriche, arrive à Paris vers 1740 et commence à travailler comme ouvrier libre. Il s'installe d'abord rue Traversiére puis déménage pour la rue du Faubourg Saint-Antoine où il acquiert rapidement une grande notoriété et reçoit de nombreuses commandes pour les différentes maisons du roi .A sa mort, sa femme et son fils Thomas Jacques reprendront la direction de son atelier. Si Dautriche a exécuté quelques meubles Louis XV, il excella surtout dans les oeuvres de style Transition et Louis XVI en bois de placage de bois de rose ou d'acajou: des commodes à ressaut, des secrétaires, des encoignures, l'ensemble trés architecturé, aux lignes harmonieuses. Mais la grande renommée de cet ébéniste est avant tout dûe à ses talents de marqueteur. Il savait utiliser avec art les marquetteries les plus diverses que ce soit les motifs géométriques : losanges, cubes, octogones disposés sur de grands panneaux encadrés de baguettes de bronze, ou des marquetteries représentant des fleurs et des arabesques. On peut aussi mentionner des décors de laque ou vernis de goût chinois.
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DAVID
David, maître et marchand tourneur à Compiègne, est cité parmi les fournisseurs des Menus-Plaisirs sous Louis XV. en 1764, il livra des chaises garnies de pailles pour le théâtre royal et soixante tabourets destinés à l'orchestre.
DAWES Thomas
Thomas Dawes, ébéniste anglais, établi à Londres Dean Street, Soho, entre 1784 et 1803, se fit surtout connaître comme chaisier. Il s'inspirait sans doute des dessins de son confrère Sheraton, aux publications duquel il souscrivit fidèlement.
DECANT Denis
Denis Decant - menuisier en siège. Reçu maître le 31 mars 1764. Après avoir demeuré rue de Charenton, puis rue de la Harpe, il s'installa rue des Ménétiers, d'où il disparut entre 1782 et 1785. Il est connu pour avoir exécuté des sièges classiques, souvent garnis de canne, et quelques modèles plus luxueux.
DEFRICHE Pierre
Pierre Defriche - Menuisier-ébéniste Paris Maître le 9 juillet 1766. Il exerça rue Sainte-Marguerite jusque vers 1788. Il a produit des meubles Louis XV, Transition et Louis XVI de bonne qualité.
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Les meubles de Pierre Defriche sont souvent ornés d'un placage de bois de rose encadré de bois de violete ou d'amarante. Il eut d'actives relations d'affaires avec le marchand-tapissier Turin, rue Saint-Honoré.
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DELACOUR Jean-François
Jean-François Delacour - Menuisier-ébéniste Paris Maître le 24 février 1768. Il exerça rue du Faubourg-Saint-Antoine jusque vers 1783. L'exposition de l'Art français au XVIIIe siècle, à Bruxelles en 1904, montrait un coffret à décor de fleurs et paysages, en marqueterie de bois de couleur avec incrustation d'ivoire.
DELAFOSSE François
François Delafosse Dit La Fosse, tenait un atelier d'ébénisterie dans le faubourg Saint-Antoine vers le début du règne de Louis XV.
DELAISEMENT Nicolas-Louis
Nicolas-Louis Delaisement - Menuisier-sculpteur Paris Maître le 18 octobre 1776. Il demeura rue de Cléry au moins jusqu'en 1792. Il a signé des sièges qui témoignent presque toujours d'un goût très sûr et d'une recherche personnelle.
DELAITRE Louis
Louis Delaitre - Ébéniste Paris, Maître le 19 novembre 1738.
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Louis Delaitre, ébéniste parisien, travaillait depuis plusieurs années comme artisan libre rue de Lappe, quand il gagna sa maîtrise. Il résida plus tard rue Saint-Nicolas, d'où il disparut vers 1750. C'était un individu brutal, dont les violences provoquaient les plaintes de ses voisins et confrères. Un jour, il faillit même tuer un homme qui avait eu l'imprudence de lui rappeler une dette.
Au reste, Delaitre pratiquait son métier avec talent et fit des meubles de style Louis XV à ses début, voire du plein style Régence. Il s'agit surtout de commodes de type tombeau, de coiffeuses et de bureaux de pente. Il a livré des meubles à plusieurs marchands parmi lesquels son confrère Migeon.
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DELANOIS Louis
Louis Delanois (1731-1792) – menuisier en siège – maîtrise obtenue le 27 juillet 1761 : Louis Delanois figure parmi les plus grands menuisiers du XVIIIème siècle – le plus inventif de la période Transition.
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Louis Delanois laisse derrière lui un grand nombre de sièges, aussi bien de style Louis XV que Louis XVI, qui témoignent tous de son talent. Après ses débuts dans un atelier de la rue Bourbon-Villeneuve, le succès est rapidement au rendez-vous et il décide de s’établir rue des Petits-Carreaux, où, parallèlement à son activité principale, il pratique le commerce du bois. Delanois travaille pour des marchands, pour d’illustres personnalités comme le comte d’Artois, le prince de Condé ou le duc de Chartres, pour de riches collectionneurs mais surtout pour la comtesse du Barry, qui lui passe de très nombreuses commandes.
Associé au sculpteur Joseph Nicolas Guichard et au doreur Cagny, il exécute ainsi, dès 1769, pour son appartement au château de Versailles, un lit sculpté de fleurs, un canapé, trois fauteuils et treize chaises pour le salon, trente et une chaises pour la salle à manger et dix-neuf ornées des attributs de la Guerre, de la Châsse, de la Pêche et de l’Amour, pour la galerie. Des sièges de grand luxe garnissent également le pavillon de Louveciennes.
La réputation de Louis Delanois s’étend à l’étranger où l’on lui assure des débouchés très prometteurs. La quasi-totalité de ses commandes est méticuleusement consignée dans son Livre des Ouvrages et des Fournitures de Meubles faits à crédit. Ce document témoigne de l’étendue des activités de Delanois mais également des recherches permanentes exercées pour concevoir des formes et des décors renouvelés.
L’œuvre de Delanois joue ainsi une influence primordiale sur l’évolution des styles de l’époque et plus précisément sur la formation précoce du style Louis XVI en plein règne de Louis XV.
Les modèles Louis XV, les plus nombreux, qu’ils soient de fabrication classique ou de commande, révèlent l’habileté et le goût du fabricant et de ses collaborateurs. De belles proportions, une structure à la fois robuste et souple, des lignes élégamment ondulées, ainsi se caractérise toute une série de fauteuils à la reine et de bergères exécutés par Delanois. Il invente également le dossier à médaillon. Le décor reste sobre ; il se limite parfois à des moulures en particulier sur les sièges en cabriolet et les sièges cannés. La sculpture de fleurs et de feuillages reste limitée. Siège Louis XV de qualité, on recense également chez Delanois une large chaise chauffeuse moulurée, ornée d’agrafes au dossier mais aussi de nombreux canapés, lits et lits de repos à crosse ou encore des chaises longues, tous d’une grande élégance et d’une rare qualité de sculpture.
S’il décide de poursuivre assez longtemps la fabrication de sièges Louis XV, Delanois se présente aussi comme l’un des innovateurs du style Louis XVI. Moins nombreux que les modèles Louis XV, les sièges Louis XVI de Delanois sont, à l’inverse, plus richement ornés.
En 1777, malgré son succès, de grosses difficultés financières l’obligent à vendre son atelier à son confrère Martin Jullien. Elles l’acculent finalement à la faillite en 1790. Après son décès, une vente est organisée, annoncée par Les Petites Affiches du 6 août 1792.
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DELAPORTE Nicolas Pierre
Nicolas Pierre Delaporte, sculpteur, membre de la famille Delaporte. Son estampille NDLPS, traduit par « Nicolas De La Porte Sculpsit » se trouve sur des sièges Louis XVI.
DELAPORTE Martin-Nicolas
Martin-Nicolas Delaporte (Mort le 20 décembre 1784) - menuisier en sièges. Maître le 24 avril 1765. Frère d'Antoine Nicolas, il exerça rue des Fille-Dieu, ayant repris l'atelier de son oncle, Martin, ainsi que son estampille. En 1781, il exécuta des bois de couchettes pour l'hôtel des écuries du comte d'Artois.
DELAPORTE Martin
Martin Delaporte (Mort en 1756) - menuisier en sièges. Il tenait un atelier de menuiserie en meubles rue des Filles-Dieu Saint Sauveur. Il appartenait à une famille d'entrepreneurs de bâtiments et d'ébénistes. Sous Louis XV, il a fabriqué de beaux fauteuils bien équilibrés.
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Appartenant à une grande famille de menuisiers parisiens , Martin Delaporte fut un trés bon fabricant de siéges. On lui attribue de beaux fauteuils de style Louis XV, bien équilibrés. On retrouve également son estampille sur des sièges de style Louis XVI , mais qui ont sans doute été exécutés par son neveu Martin Nicolas qui reprit, aprés sa mort, son atelier ainsi que son estampille.
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DELAPORTE Antoine-Nicolas
Antoine-Nicolas Delaporte - menuisier en sièges, maître le 7 juillet 1762. Il s'établit rue de Cléry où il continua d'exercer en 1785. Il eut l'occasion de fournir quelques ouvrages pour les Menus-Plaisirs. Neveu de Martin, il a aussi été un bon fabricant de sièges, traités souvent à l'imitation de Gourdin ou de Cresson.
DELAUNAY Jean-Baptiste
Jean-Baptiste Delaunay (Mort en avril 1778) - Menusier, maîtrise le 13 novembre 1764.
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Jean-Baptiste Delaunay, installé rue Saint-Martin, a laissé des siéges de style Louis XV et Louis XVI aux formes pures et harmonieuses et au décor sobre. Il est considéré comme un des bons ébéniste en siéges de son époque. Delaunay avait une manière extrêmement élégante, et les fauteuils Louis XV sortis de son atelier eussent pu être signé Falconet : même pureté de lignes et harmonie dans les proportions.
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DELENONCOURT Charles
Charles Delenoncourt - Menuisier en sièges. Paris Maître le 2 août 1752. Il travailla au faubourg Saint-Antoine, rue Saint-Nicolas, où il semble avoir produit spécialement des sièges garnis de canne.
DELION Louis-Hyacinthe
Louis-Hyacinthe Delion (1721 - 22 janvier 1793) Menuisier-ébéniste Paris Maître le 4 septembre 1766. Il exerça rue Saint-Sauveur, N 44. Bien qu'il est sous le règne de Louis XVI, il a produit essentiellement des sièges Louis XV.
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Louis-Hyacinthe Delion, fils de Jean Delion, reprit l'atelier de son frère Claude, rue Saint-Sauveur et obtint sa maîtrise en 1766. Sa production ne fut pas trés importante et ne comporta que des siéges de style Louis XV d'une grande sobriété. D'après certains documents, on pense que Louis-Hyacinthe Delion s'est principalement consacré à la restauration. Sa marque figure à coté de celle de Jean-Baptiste Gourdin sur des sièges Louis XV, de Georges Jacob sur deux fauteuils cabriolet Louis XVI à dossier médaillon au Petit Trianon, et de Denis Jullienne sur deux bergères Louis XVI.
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DELION Jean
Jean Delion - Menuisier reçu maître le 21 juillet 1757. Il exerça de 1725 à 1750. On lui doit de jolis sièges Louis XV. A l'hôtel Drouot est passé en vente une paire de grande bergères Louis XV à dossier plat.
DELOOSE Daniel
Daniel Deloose ou De Loose (Mort le 28 mars 1788) - Ébéniste Paris. Maître en mars 1767. Après avoir longtemps demeuré rue Saint-Nicolas, Deloose s'était installé depuis peu rue du Faubourg-Saint-Antoine. Sa production, de style Transition, voire fin Louis XV, ou Louis XVI, comprend des commodes, des secrétaires.
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D’origine flamande, Deloose reçoit, par édit royal, ses lettres de maîtrise en 1767. Il s’installe rue Saint-Nicolas avant de transférer son atelier rue du Faubourg Saint-Antoine. Ses ouvrages, quelques uns de style Louis XV, mais surtout de style Transition et Louis XVI comportent des secrétaires, des commodes, des encoignures, des bibliothèques et un nombre important de petits meubles. Ses productions sont exécutées avec le plus grand soin. Il emploie des bois de placage en acajou, en citronnier, des bois de rose et des bois satinés et orne ses meubles, toujours avec grande sobriété, de marqueteries de fleurs, de trophées, de dessins géométriques et souvent de paysages, toutes très finement ciselées. On peut mentionner un beau secrétaire Louis XVI, à abattant en bois de placage satiné, amarante et loupe d’if teinté vert , orné de bronzes dorés, ou encore un bonheur-du-jour, en bois de citronnier incrusté de mosaïques à carrelage. Deloose mourut en 1788 très peu de temps après son installation rue du Faubourg Saint-Antoine.
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DELORME François
François Delorme (1691-11 février 1768) - Ébéniste - Reçu maître avant 1735. Membre de la famille Faizelot qui adopta, pour une raison inconnue, le nom de Delorme, exerça rue de Tiquetonne. Il a produit surtout des ouvrages vernis et décorés de dorures dans le goût exotique.
DELORME FAIZELOT Jean-Louis
Jean-Louis Delorme. Maître le 20 septembre 1763.
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Fils de François Delorme et frère d’Adrien Delorme, Jean-Louis Delorme récupère l’atelier de son père, rue Tiquetonne en 1769. Il ne réalise qu’une très petite production sur laquelle figure parfois son estampille. Il réalise toutefois deux très belles bibliothèques à trois portes en marqueterie de cuivre et d’écaille dans le goût de Boulle.
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DELORME FAIZELOT Adrien
Adrien Delorme - ébéniste – maîtrise obtenue le 22 juin 1748 : Très bon ébéniste du XVIIIème siècle, Adrien Delorme s’est rendu célèbre par ses marqueteries, ses laques et ses vernis dans le goût de l’Extrême-Orient.
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Fils aîné de François Delorme (1691-1768) – installé rue Tiquetonne et spécialisé dans les meubles en laque de Chine ou vernis « façon de la Chine » - Adrien Delorme est issu d’une famille d’artisan qui a pour nom d’origine celui de Faizelot. Installé rue du Temple, il y exerce en qualité de fabricant et marchand de meubles. En août 1768, il est élu juré de la communauté des menuisiers-ébénistes. Les Almanachs de l’époque le présentent comme « l’un des plus habiles et des plus renommés pour les ouvrages de marqueterie ». Ses deux frères sont aussi ébénistes : le premier Jean-Louis Delorme (maître en 1763) qui se spécialise dans la restauration et la revente de meubles de boulle et le second Alexis (maître en 1772) qui se consacre au commerce de meubles rue Saint-Denis.
Son œuvre – qui atteste d’une grande fantaisie - se caractérise principalement par des commodes galbées réalisées dans le style Louis XV. Outre les commodes, Delorme réalise aussi des encoignures, des armoires, des bibliothèques ou encore des bureaux qu’il orne de décors de laque de Chine, du Japon, de vernis européens ou de marqueteries de fleurs ou géométriques. Ces compositions sont souvent complétées d’encadrements de rinceaux sinueux. Inscrits sur un fond de placage en chevrons de tons très contrastés, ces rinceaux constituent alors le décor favori d’Adrien Delorme. Parmi les motifs caractéristiques de l’ébéniste, on dénombre aussi une réserve rectangulaire marquetée de quadrillages circonscrite par un triple rang d’encadrements aux angles entrelacés ainsi qu’une disposition en étoile des placages unis.
Adrien Delorme décide de mettre fin à son activité en 1783 et disperse son stock dans une vente aux enchères où figurent « quantités de commodes, coins, serre-papiers et bureaux, ornés de fontes dorées, à dessus de marbre et albâtre ».
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DEMAY Jean-Baptiste-Bernard
Jean-Baptiste-Bernard Demay (1759 - 14 mars 1848) - Menuisier-ébéniste. Paris Maître le 4 février 1784. Il exerça une trentaine d'années rue de Cléry. Sa marque figure sur les jolies chaises volantes, ornées du chiffre de Marie-Antoinette, qui se trouvent au Petit-Trianon. (1759 - 14 mars 1848) - Menuisier-ébéniste. Paris Maître le 4 février 1784. Il exerça une trentaine d'années rue de Cléry. Sa marque figure sur les jolies chaises volantes, ornées du chiffre de Marie-Antoinette, qui se trouvent au Petit-Trianon.
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Dès le début de sa carrière, il obtint des commandes pour le mobilier de la Reine. On connaît beaucoup d'ouvrages frappés de la même empreinte, entre autres un gracieux fauteuil que possède le musée des Arts décoratifs et deux chaises à la Montgolfière exposées au musée Carnavalet. Après la Révolution, le maître employa une nouvelle estampille qui imprimait sur deux lignes son nom et son adresse.
C'est le poinçon avec lequel il a signé, sous le Consulat, une suite de chaises originales, en noyer incrusté d'ébène. Son atelier disparut vers la fin de l'Empire, ruiné sans doute par la crise qui sévissait alors sur toute l'industrie française.
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DEMOULIN Jean-Baptiste
Ébéniste. Paris. Fils de Jean Demoulin. Il fut mis en 1788 avec son frère Bertrand à la tête de la maison de son père, et ils tenaient le magasin le mieux assorti de Dijon en meubles d'ébénisterie, riches, médiocres et communs, en noyer du pays et étranger, en bois des Isles et en acajou ondé et moucheté.
DEMOULIN Jean
Jean Demoulin (13 août 1715 - 2 juillet 1798) ébéniste à Dijon. Il obtiendra avec ses fils, le 22 septembre 1781, le brevet d'ébénistes du prince de Condé, gouverneur de Bourgogne. Il a produit des commodes Louis XV rocaille ainsi que des meubles Louis XVI.
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Né en Côte-d'Or, on suppose que Jean Demoulin a fait son apprentissage à Dijon avant de monter à Paris vers 1749. Il y obtient ses lettres de maîtrise, regagne Dijon, quelques années plus tard où il est de nouveau reçu à sa maîtrise en 1780. C'est à Dijon qu'il installe son atelier, rue de Condé puis rue de la Vannerie où il exercera jusqu'en 1788, assisté par son fils Jean-Baptiste. Son travail est toujours trés soigné mais il abandonne alors la fabrication de meubles luxueux qu'il pratiquait à Paris pour des meubles beaucoup plus sobres. Il produit commodes, bureaux, encoignures, meubles à hauteur d'appui, de style Louis XV et Louis XVI en bois de placage en acajou ou en bois de rose. La majorité de ses meubles est décoré somptueusement de laque de Chine aux couleurs chatoyantes, très variées, avec des encadrements de bois clair ou bronzes rocailles. Les oeuvres sorties de ses ateliers furent abondantes et diverses si l'on en croit une annonce publiée par Jean Demoulin et son fils :
"Demoulin et fils, ébénistes derrière Saint-Nicolas , près l'hôtel de M.de Montigny, rue Vannerie à Dijon, tiennent magasin de toute sorte de meubles, riches, médiocres et communs [...] Ils exécutent toutes sortes d'ornements en marqueterie comme mosaïques, chiffres en fleurettes, médaillons à trphées, paysages et autres attributs de la plus grande délicatesse. [...] Le nombre des ouvriers qu'ils tiennent les met à même de satisfaire promptement à ce ce qu'on leur demande; ils se sontentent d'un bénéfice modique pour accroître leur débit et ils envoient leurs meubles dans les différentes ville de la province et ailleurs [...]"
Comme ancien ébéniste parisien, Jean Demoulin apposait également la marque JME. Ses fils, les frères Demoulin, signaient par une étiquette qui fournissait des informations sur l'atelier et la date de fabrications du meuble. Elle était collée soit sur le plancher, sous le marbre, soit sur le fond du tiroir inférieur.
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DENIS Louis
Louis Denis - Menuisier-ébéniste à Paris au XVIIe siècle. Il exécuta en 1687, pour Versailles, un clavecin qui fut peint par Joubert.
DENIZOT Pierre
Pierre Denizot (Mort le 28 mai 1782) - Menuisier-ébéniste. Paris. Maître le 1er août 1740. Il dirigea un commerce rue Neuve-Saint-Roch et se classa parmi les premiers fabricants de la capitale. Pierre Denizot est l'ébéniste du comte d'Artois.
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Fils de l’ébéniste et marchand-mercier Jacques Denizot, Pierre Denizot travaille dans l’atelier paternel, et bien qu’ayant obtenu ses lettres de maîtrise en 1740, ne les fait enregistrer qu’en 1760, à la mort de son père. Ce n’est qu’à ce moment qu’il marque ses ouvrages de son estampille personnelle.
Il établit son commerce rue Neuve-Saint-Roch, travaille pour le compte de son confrère Léonard Boudin et reçoit des commandes royales et princières pour les châteaux de Saint-Germain-en-Laye et de Maisons-Lafitte.
De 1764 à 1766, il est juré comptable de sa corporation et devient, à partir de 1776, le fournisseur officiel du Comte d’Artois à qui il livre toutes sortes de meubles aussi bien de luxe qu’ordinaires.
Il possède une grande habilité technique et produit des ouvrages principalement de style Louis XV ou Transition. Très peu de meubles Louis XVI sortent en effet de ses ateliers. Ses réalisations sont surtout marquetées de motifs géométriques, cercles, carrés, losanges ou de motifs de fleurs et de trophée, dessinés avec rigueur. C’est en exécutant une commande passée par l’un de ses clients, Monsieur, Comte de Provence, que Pierre Denizot mourut dans son atelier en 1782.
En date des 29 Juillet et 27 novembre 1782, les Annonces, Affiches et Avis divers mentionnent une vente aux enchères organisée après le décès de l’ébéniste, dans laquelle il est fait état, en plus d’un grand stock de bois d’acajou, d’amarante et d’ébène, d’un nombre important de commodes, armoires, bureaux à cylindre, secrétaires, tables de jeux, tables rondes et ovales ... «garnis de fontes et d’ornements dorés d’or moulu».
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DENIZOT Jacques
Jacques Denizot (1684-1760) - ébéniste parisien. Il a fabriquer des meubles de style Régence et Louis XV.
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Jacques Denizot tenait fabrique et magasin de meubles rue de Richelieu, près de la rue Traversière-Saint-Honoré (actuellement rue Molière), sur laquelle ses magasins avaient une seconde issue. De 1738 à 1740, il fut juré de sa communauté. On lui attribue généralement la marque "I.D", que l'on rencontre sur des meubles début Louis XV, voire Régence.
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DESCHAUFFOUR
Deschauffour - Artiste français du XVIe siècle. Il exécuta des figures destinées à la décoration d'une horloge, d'après les dessins de Pierre Lescot.
DESEINE Claude
Claude Deseine (1726 - 1796) - menuisier en sièges. Maître le 6 novembre 1754. La marque de cet artisan figure sur un canapé et six grands fauteuils Louis XV à la reine, vendus à l'hôtel George V en 1988.
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Une très large bergère dite « en cabriolet » en bois mouluré et sculpté laqué gris-bleu. Le dossier de forme ellipsoïdal se prolonge par des accotoirs garnis et ornés d’une feuille d’acanthe. Ils se terminent en volute cannelée. Dé de raccordement à rosace. Elle pose sur un fin piétement fuselé et cannelé. Epoque Louis XIV Estampille de Claude Deseine, Maître à ...
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DESFORGES Jean
Jean Desforges - Maître-ébéniste à Paris. Il exerça rue du Faubourg-Saint-Antoine. Il s'était fait une spécialité de meubles, presque uniquement des commodes, ornés de laque de Chine ou du Japon ou de vernis les imitant.
DESHAYES Louis
Louis Deshayes - menuisier en sièges. Maître le 14 août 1756. Il exerça rue des Vieux-Augustins, encore en activité au début de la Révolution.
DESHÊTRES Jacques
Jacques Deshêtres ou Desestre - menuisier en sièges. Maître le 12 juin 1747. Il exerça sans le quartier de la Villeneuve, où il produit des fauteuils et autres sièges Louis XV.
DESTER Godefroy
Godefroy Dester (Mort le 24 décembre 1805) Menuisier-ébéniste. Paris. Maître le 27 juillet 1774.
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Dester installa son atelier rue du Faubourg Saint-Antoine ou l'on retrouve sa trace jusqu'en 1790. Malgré les archives, on n'a pas pu trouver beaucoup de renseignements sur cet ébéniste mais le grand nombre de meubles signés par lui prouve que sa maison était trés en vogue et qu'il possédait un réel talent.
La production de Godefroy Dester était d'une tres grande finesse: commodes Louis XV ornées de laque de Chine, Bonheurs-du jour en marquetterie style Transition, meubles Louis XVI avec des notes tres personnelles, le plus souvent en acajou marquettés de fleurs. Le tout trés simple. Comme ornements, il utilisait principalement des cannelures ou de fines baguettes de bronze.
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DIEUDONNÉ Étienne III
Étienne III Dieudonné Menuisier-ébéniste. Paris. Maître le 27 août 1768. C'est le frère cadet de Claude. Il confectionnait des commodes ordinaires et des chaises de garde-robe. Après avoir résidé rue Geoffroy-Langevin, il transporta son atelier rue Saint-Dominique.
DIEUDONNÉ Étienne II
Étienne II Dieudonné - Menuisier. Maîtrise le 27 juin 1740. Dieudonné est fils d'un membre d'une estimable famille de menuisiers et s'adonna à la fabrication de sièges et de bois de lit.
→ Lire la suite sur Étienne II Dieudonné ←
Jean-Etienne II Dieudonné est issu d'une grande famille d'ébénistes parisiens. il se spécialise dans la fabrication de sièges et de bois de lit de style Louis XV aux lignes larges et robustes, de belle qualité. Pour ses sculptures extrêmement soignées et inventives Dieudonné a recours à deux maîtres artisans de grande renommée, François Boudoux et Charles Régnier.
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DIEUDONNÉ Claude
Claude Dieudonné (1739-1780) ébéniste, reçu maître le 30 mai 1965. Fils d'Étienne II, il a laissé sa marque sur de jolis sièges dans le goût classique. Après sa mort, son commerce passa sous la direction de sa veuve, Pétronille Vinatier, qui fit faillite quelques années plus tard.
DOIRAT Étienne
Etienne Doirat (1675-1732) - ébéniste. L'un des rares grands ébénistes de la Régence à utiliser une estampille. Ces meubles sont fréquemment réalisés en amarante ou en bois de violette, plaqués en feuilles ou marquetés de quadrillages.
→ Lire la suite sur Etienne Doirat ←
Issu d’une famille d’artisans – faïenciers, menuisiers - installée depuis les premières années du XVIIe siècle dans le Faubourg Saint-Antoine, Etienne Doirat est le fils du maçon Joseph Doirat et de Michelle Ferlu, sœur de Pierre-Isaac Ferlu, maître marchand-ébéniste. Son jeune frère Pierre-Michel suivra comme lui la voie de maître ébéniste.
C’est dans les premières années du XVIIIe siècle qu’il décroche ses lettres de maîtrise. Il œuvre toute sa vie rue du Faubourg Saint-Antoine pour une riche clientèle française mais aussi étrangère.
Souvent d’un sublime caractère, ses meubles appartiennent majoritairement au style Régence.
Les commodes constituent l’essentiel de sa production. Un inventaire dressé le 14 juillet 1732 en mentionne un grand nombre, « en tombeau » ou « à la Régence » mais relève aussi quelques grandes bibliothèques, des armoires, des secrétaires, des régulateurs et divers modèles de tables de jeu ou de salon.
Ces meubles sont fréquemment réalisés en amarante ou en bois de violette, plaqués en feuilles ou marquetés de quadrillages. Doirat emploie massivement les bronzes et de belle qualité – réalisés par des collaborateurs fondeurs et ciseleurs - où des éléments traditionnels comme les mascarons du temps de Louis XIV répondent aux bustes de femmes ou « espagnolettes » Régence ou aux divers motifs dans un style typiquement Rocaille. Il orne parfois la face de ses commodes à tiroirs sans traverse d’un large cartouche de bronze que reprennent largement par la suite ses successeurs. En ce domaine, Doirat se révèle l’un des grands créateurs de formules décoratives et de techniques – gloires de l’ébénisterie parisienne sous le règne de Louis XV.
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DOSTE Claude
Claude Doste ou Dauste, ébéniste lyonnais, reçu maître en 1758, est le fils de Benoît Doste, lui-même maître en 1720, et d'Anne Laripe. On ne connaît de lui aujourd'hui qu'une armoire datée de 1772 et une commode en tombeau datée de 1774, Commandés par la même personne.
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Claude Dauste s'est marié à Lyon le 11 mai 1756 en l'église Saint-Nizier avec Louise Rey, native de Saint-Symphorien-d'Ozon. Doste avait son atelier à l'emplacement de l'actuelle place des Jacobins.
On ne connaît de lui aujourd'hui que deux meubles commandés par la même personne; l'un est une armoire de menuiserie datée de 1772, l'autre une commde recourant aux techniques mixtes à décors d'incrustations datée de 1774. La commode, en bois naturel permet d'établir le shéma de la commode lyonnaise. On notera la véhémence des contours et des moulurations, de même que la forme en volute sur dès adoptée par les quatre pieds, qui s'apparente, par certains traits, à la menuiserie provençale.
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DROUILLY Claude-François
Claude-François Drouilly - Menuisier-ébéniste. Maîtrise le 27 juillet 1748. Il exerça rue de Charenton pendant une vingtaine d'années. On lui doit de bons sièges Louis XV en noyer sculpté.
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Un ouvrier en chaises, de la même famille, Pierre Philippe, né à Paris en 1760, prit part à l'insurrection du 14 juillet 1789. Il abandonna ensuite sa profession pour le métier des armes. Canonnier volontaire en 1791, puis gendarme, il fit campagne en Vendée avec le grade de capitaine, et fut blessé le 17 juillet 1793 au combat de Vihiers, où il s'était montré, au dire de Rossignol, un "officier courageux et instruit". En 1800, il obtint le commandement d'une compagnie de canonniers garde-côtes.
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DUBOIS René
René Dubois (1737-1799) Menuisier-ébéniste. Paris.Maître le 25 juin 1755. ébéniste de la reine en 1779. Il signa ses ouvrages avec l'ancien poinçon paternel. I.DUBOIS.
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Fils et élève du grand Jacques Dubois, René Dubois reprend, en 1763, l'atelier paternel rue de Charenton et s'associe avec sa mére. Quoiqu'ayant obtenu trés jeune sa maîtrise il continua d'employer l'estampille de son pére. Il acquiert rapidement une grande notoriété. En 1779, "L'Almanach Général des Marchands" le mentionne comme ébéniste de la Reine. Ses productions sont trés importantes jusqu'en 1780 année de l'acquisition d'un magasin rue Montmartre, magasin uniquementconsacré à la vente de meubles. Il cesse ses activités au début de la Révolution. Si, à cause de leur estampille commune, les meubles néo-classiques ne peuvent pas être être attribués de façon certaine à René Dubois, par contre les productions de style Louis XVI le sont sans hésitation. Ses oeuvres sont très architecturées et démontrent une nette préférence pour les secrétaires. Ceux ci, de forme étroite et sévère, sont principalement revêtus de laque ou de vernis de goût chinois souvent surmontés d'une vitrine ou d'un corps supérieur en forme de pagode et encadrés de bronzes disposés de façon géométrique. On peut citer également des secrétaires en bois de placage marquetté de fleurs ou à décor laqué en camaïeu, de bas relief en trompe-l'œil, représentant des amours.
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DUBOIS René
René Dubois (Mort le 3 janvier 1792) - ébéniste. Maître le 15 juillet 1757. Cousin, croit-on de l'autre René Dubois. Pendant une trentaine d'années, il demeura rue de la Verrerie. Comme fabricant de meubles, il avait été employé par le comte d'Arquian, gouverneur de Cosne-sur-Loire.
DUBOIS Louis
Louis Dubois (Né en 1732) - Ébéniste . Paris. Maître le 10 juillet 1754.Il exerça rue de Charenton. Il fabriquait des meubles qu'il signait : L. DUBOIS. Plus tard, il cessa de pratiquer l'ébénisterie pour se consacrer à la sculpture décorative.
DUBOIS Jacques
Jacques Dubois (1693-1763) - ébéniste - Maître le 5 septembre 1742. Dubois est un grand maître, qui a su ne pas se confiner dans un genre et qui a su adapter son talent souple et varié à tout ce qui dans le mobilier, pouvait représenter la beauté et la noblesse des lignes.
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Jacques Dubois, né à Pontoise vers 1693 fut l'un des plus grands ébénistes parisien sous le règne de Louis XV. Longtemps ouvrier libre au faubourg Saint-Antoine, il obtint sa maîtrise en 1742 à l'âge de quarante neuf ans et poursuivit une brillante carrière pendant près de vingt ans rue de Charenton. Ébéniste du Roi il travailla pour la grande noblesse. L'estampille Dubois garantissait des meubles haut-de-gamme, très prisés en France comme à l'étranger. Il réalisa un grand nombre d'œuvres remarquables, et son savoir faire particulier constitua le "style Dubois" proche du style Rocaille. Il utilisa en abondance des bronzes mouvementés et irréguliers pour l'ornementation et l'encadrement des commodes, encoignures et bureaux réalisés en placage de bois d’amarante, bois de rose, bois de violette, satiné…. Une de ses grandes spécialités fut l’utilisation du vernis européen dans le gout de l’extrême orient ainsi que des panneaux en laque de Chine sur fond noir et rouge. Toutes ses réalisations d'une grande richesse et d'une fantaisie extraordinaire étaient plutôt de grande et moyenne dimension et les commodes, les bureaux plats et les bureaux à pente furent ses meubles de prédilection.
En 1752 il devint juré de la corporation des Menuisiers-Ebenistes dont le rôle était de juger de la qualité des meubles produits par ses confrères. En 1763 il fut chargé d'évaluer le patrimoine laissé par Jean François Oeben. Et après sa propre disparition quelques mois plus tard, on fit l’inventaire de ses réalisations afin d’évaluer l’influence de son travail dans le développement du style Louis XV. Son atelier rue de Charenton sera repris par son fils René en 1763 qui poursuivra l’œuvre de son père pendant encore une vingtaine d'années en jouissant lui aussi d'une réputation élogieuse.
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DUBUISSON Nicolas René
Nicolas René Dubuisson (Né en 1728), fut nommé ébéniste du Roi et attaché au service du Garde-meuble, comme successeur de son confrère Quervelle, en 1778. Ses fonctions consistaient surtout a entretenir et à réparer le mobilier garnissant le château de Versailles, Marly et les deux Trianon.
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Nicolas René Dubuisson était établi dans le faubourg Saint-Antoine, lorsqu’en 1778, le Garde Meuble de la Couronne le nomma ébéniste du roi (Successeur de Jean-Jacques Quervelle), chargé particulièrement de l’entretien du mobilier des différentes demeures royales. Il quitte alors Paris pour s’installer à Versailles, place Saint-Louis. Parmi ses clients on peut citer, entre autres, le comte de Provence, la princesse de Lamballe, le comte d’Artois, Madame Victoire... Les Archives de Paris ont conservé son livre de commandes, rédigé en 1771 et grâce auquel on apprend qu’il utilisait beaucoup l’ acajou, mais également le bois de rose, la palissandre ou l’ébène avec des incrustations de cuivre. Cependant, vu le peu de meubles connus aujourd’hui, portant son estampille, on pense que sa production ne fut pas très abondante. Mais, peut-être ne signait il que les oeuvres livrées à sa clientèle privée et non celles commandées pour le Garde Meuble.
On peut toutefois mentionner un bel écritoire en acajou, des commodes de style Louis XVI recouvertes de marqueteries et un jeu de loto renfermé dans un coffret de bois de rose, le tout fabriqué spécialement pour le service personnel de Louis XVI, ainsi qu’une commode à ressaut de style Transition, en bois de placage, encadrée de filets à grecques et une commode de style Louis XVI, en acajou, posée sur de hauts pieds en gaine et ornée de bronzes. En 1785, Nicolas-René Dubuisson fut obligé de déposer son bilan et de cesser ses activités, probablement à cause des mesures d’économies imposées au Garde Meuble royal.
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DUBUT Jean-François
Jean-François Dubut ( ?-1778) – ébéniste – date de maîtrise inconnue : Ebéniste de talent, Jean-François Dubut réalise en majorité des meubles Louis XV et Transition d’une remarquable qualité.
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Si nous ignorons la date d’accession à la maîtrise de l’ébéniste ou même s’il l’a reçu un jour, nous savons qu’il réalisa des œuvres d’une très grande qualité aussi bien pour une clientèle française qu’étrangère. Au nombre de ses meubles fantaisie, il exécute notamment une grande commode en laque noire et or dans le goût de la chine, un petit secrétaire de forme violonée, aux panneaux de laque noir, or et rouge ou encore un petit secrétaire Transition. Excepté les laques et les vernis aux décors extrême-orientaux, l’ébéniste emploie également les placages en feuilles et les marqueteries de trophées ou de fleurs. On les retrouve sur des meubles classiques, de la commode au secrétaire. Il laisse aussi derrière lui plusieurs modèles Transition et Louis XVI plaqués d’acajou ou de satiné. Il se présente enfin comme le spécialiste des secrétaires de dames. Après son décès, la vente publique organisée certifie de l’étendue des ouvrages réalisés. Le catalogue de la vente atteste alors de : « bibliothèques, secrétaires en armoire unis et à cylindre, tables à la duchesse, vide-poches, tables ovales et rondes, à gradins et à cylindre, tables dites mignonnettes, tables de nuit, bureaux, encoignures, commodes, chiffonnières, toilettes, paravents, écrans, le tout en bois des Indes. »
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DUFOUR Louis
Louis Dufour - Ébéniste. Créateur de la table à la Tronchin. Il exerça au faubourg Saint-Antoine, rue de Vaurigard, et plus tard rue Saint-Hyacinthe. Il eut pour spécialité la fabrication de meubles mécaniques comme des tables pliantes, des échelles de bibliothèque,...
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Louis Dufour créa en 1777 le genre de bureau à crémaillère auquel on donna plus tard le nom du docteur Tronchin. Son invention est annoncée par les journaux de l'époque dans les termes suivants : "Le sieur Dufour, maître menuisier-méchanicien, vient d'imaginer une table qui se hausse et s'abaisse en faisant tourner une simple manivelle. Tout le méchanisme est caché dans le milieu de la table et dans les pieds de cette dernière, ce qui n'exclut pas les tiroirs... Cette table est très commode pour les asthmatiques qui ne peuvent guère écrire debout".
Louis dufour serait donc l'inventeur de cette table que l'on appelle également table à la Tronchin, du nom d'un medecin suisse.
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DUFOUR Charles-Joseph
Charles Joseph Dufour (1740 - vers 1780) - ébéniste. Maître le 3 décembre 1759. Après avoir demeuré rue de Bercy jusqu'en 1769, il travailla dans la rue du Faubourg-Saint-Antoine. De son atelier provient une belle commode Louis XV, en laque amarante à contrefond noir.
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Charles Joseph Dufour obtint ses lettres de maîtrise dans les conditions de faveur "comme ayant épousé une des cent filles de l'hôpital de la Miséricorde", maison où étaient recueillies les orphelines d'artisans. Après avoir demeuré rue de Bercy jusqu'en 1769, Dufour travailla dans la Grande rue du Faubourg-Saint-Antoine. En 1772, il fut chargé avec son confrère Martin Carlin de priser les ouvrages dépendant de la succession de Joseph Baumhauer, dit Joseph, ébéniste privilégié du Roi. Il mourut ou se retira des affaires avant 1782.
Ses ouvrages portent la marque: C. I. Dufour. Il a surtout produit des meubles de style Louis XV, en particulier de nombreuses commodes ainsi que des encoignures, des secrétaires, des petites tables habillés de placages unis, quelquefois de laque, et ornés de bronzes rocailles de série.
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DUGARDIN L.
L. Dugardin - Ébéniste provincial du temps de Louis XV. Cette estampille a été trouvé par le comte de Salverte sur une petite table de jeu pliante.
DUHAMEL François
François Duhamel (1723 - 2 février 1801) Ébéniste. Paris. Maître le 3 février 1750. Il exerça rue du Faubourg-Saint-Antoine et avait pour spécialité la fabrication des gaînes d'horloges.
DULIN Jean-Baptiste
Jean-Baptiste Dulin - Menuisier-ébéniste à Paris, résidant sur les confins des faubourgs de Saint-Antoine et de Popincourt.
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Jean-Baptiste Dulin avait son atelier dans le faubourg Saint-Antoine et se spécialisa dans le mobilier de voyage et de campagne. Une annonce, parue dans le "Mercure de France" en 1762 mentionnait que ce menuisier fabriquait des sièges, des lits et des meubles "à l'usage des militaires aux armées et à l'épreuve des plus fortes secousses". Cela ne l'empêcha pas de fabriquer également des meubles d'un genre plus classique, en bois massif mouluré, dans le style Régence. Ses deux fils, Louis et Antoine, aprés l'obtention de leurs maîtrises en 1761 et 1763, continuèrent jusqu'à la Révolution, l'œuvre de leur pére en produisant des meubles pliants et démontables.
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DUMLER Johann-Andreas
Johann-Andreas Dumler (29 décembre 1650 - 6 janvier 1723) - Ébéniste allemand renommé. Il consacra ses talents à la fabrication d'instruments mathématiques, qu'il exécutait avec beaucoup d'adresse en buis sculpté ou en ébène incrusté d'ivoire.
DUPAIN Adrien-Pierre
Adrien-Pierre Dupain Menuisier. Paris. Maître le 10 décembre 1772. Habile menuisier en meubles, sous Louis XVI, il obtint des commandes pour les résidences royales et, en particulier, pour le service de la Reine au château de Saint-Cloud.
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Reçu maître à Paris en 1772, cet habile menuisier s'établit rue de Charonne. Adrien-Pierre Dupain obtint des commandes de la cour et produisit des siéges pour Marie Antoinette, pour le Château de Saint-Cloud. Il fournissait également de nombreux tapissiers et marchands de meubles. Sa production, ralentie pendant la Révolution, reprit activement jusqu'au commencement de l'Empire. Tous ses sièges, de style Louis XVI, étaient bien proportionnés, sculptés avec soin et finesse, mais sans grande originalité. Les dossiers de la plus grande partie de ses fauteuils étaient en médaillon, en anse de panier ou en chapeau.
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DUPERRON
Duperron - Menuisier-ébéniste. Paris. Maître et marchand tabletier, établi à Paris, rue des Arcis, sous l'enseigne "Cardinal Duperron", il succéda à Macré comme fournisseur ordinaire du Garde-Meuble.
DUPONT Jean-Pierre
Jean-Pierre Dupont - Menuisier en meubles. Maître le 14 mars 1769. Il exerçait rue de Lappe, d'où il disparut vers le commencement du règne de Louis XVI. Le comte de Salverte a relevé sa marque sur une bergère à oreilles d'un dessin très gracieux et d'une belle facture.
DUPRÉ Pierre
Pierre Dupré (1732-1799), ébéniste parisien maître le 17 décembre 1766. Il s'établit comme artisan libre rue du Faubourg-Saint-Antoine avant sa maîtrise. On a signalé sa marque sur un secrétaire en bois de placage, datant de la fin de l'époque de Louis XV
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Pierre Dupré a laissé des ouvrages aussi bien Louis XV que Louis XVI, de fabrication classique dans l'ensemble assez soignée.
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DURAND Bon
Bon Durand - ébéniste, Paris. Maître le 18 février 1761. On l'a appelé Bondurand; on l'a aussi désigné par l'appellation "Durand le jeune" pour le distinguer de son frère François.
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Bon Durand établit son atelier rue de Charenton où il travailla de l'obtention de sa maîtrise, en 1761, jusqu'à la Révolution. Ses principaux clients étaient des marchands-ébénistes comme Pierre Migeon et Denis Genty et des tapissiers comme Presle et Bonnemain. On retrouve son estampille sur de nombreux meubles, Louis XV, Transition et Louis XVI, commodes, secrétaires, bureaux plats, bibliothéques... souvent en acajou, à placages de bois de rose ou de violette trés habilement décorés et à marquetteries de fleurs.
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DUSAUTOY Jean-Pierre
Jean-Pierre Dusautoy (1719-1800) Menuisier-ébéniste. Paris. Maître le 1er septembre 1779. Il a marqué de son estampille aux grands caractères maladroits de nombreux petits meubles: surtout des petites tables de chevet, rondes, rectangulaires ou ovales.
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Jean-Pierre Dusautoy installa son atelier rue de Charonne où il exerça toute sa vie. Ses meubles, de style Louis XV, Transition et Louis XVI sont de belles qualités, de formes légères et élégantes. Les productions louis XV et Transition sont généralement ornés de marquetteries de fleurs et de croisillons ou de placages unis avec des encadrements de bois contrasté. Les productions Louis XVI, aux lignes simples, sont fabriqués en acajou encadrés parfois de baguettes de bronze, qu'il utilisait avec parcimonie. Dans l'ensemble, Dusautoy fabriqua des petits meubles, principalement des petites tables de chevet, rondes , ovales ou rectangulaires, aux pieds galbés.
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DUSSAULT Nicolas-Philippe
Nicolas-Philippe Dussault (14 novembre 1746 - 4 mars 1816) Menuisier-ébéniste. Paris. Maître le 19 octobre 1774. On a trouvé sa marque sur des meubles mécaniques et de fantaisie.
DUTERTRE René
René Dutertre - Menuisier-ébéniste au Mans. Le 5 novembre 1684, il promit au notaire , Guillaume Ménard de lui faire 5 fauteuils et 4 chaises en noyer à colonnes torses, semblables à ceux qui se trouvaient chez le sieur Dieuxivois, å raison de 40 sols la pièce, à condition qu'on lui fournit la garniture.